Ramón Oliveras + Schnellertollermeier + Andrina Bollinger
JAZZ AU PEUPLE
Ramón Oliveras « A Certain Darkness Is Needed to See the Stars »
Samedi 23.08 | 19h | Usine à Gaz
De nombreuses sociétés utilisent les percussions pour renforcer les liens entre tous les êtres, humains et non humains, qui les composent. L’art de la division qu’est le rythme y est un vecteur de cohésion et de communication. « A Certain Darkness Is Needed to See the Stars », la nouvelle pièce pour batterie préparée de Ramón Oliveras, est elle aussi une œuvre de partage, qui découpe le sensible afin que l’on puisse mieux saisir ce que nous avons en commun : le sentiment d’une pulsation, l’intuition d’un cycle, l’impression d’une variation. La performance du batteur d’Ikarus et de Dalai Puma nous invite à renouer avec les usages tribaux et rituels de la musique.
Schnellertollermeier
Samedi 23.08 | 20h30 | Usine à Gaz
Andi Schnellmann – basse Manuel Troller – guitare David Meier – batterie
Derrière ce nom trinitaire et alémanique se cache l’une des références incontournables de la scène expérimentale suisse. Fondé il y a bientôt vingt ans par le bassiste Andi Schnellmann, le guitariste Manuel Troller et le batteur David Meier, Schnellertollermeier a jeté les fondements d’une musique d’un genre nouveau, à la fois brutale et millimétrique, où se mêlent les influences du rock progressif du milieu des années 1970 et de la ritual groove music de Nik Bärtsch. Les compositions itératives du power trio lucernois deviennent de plus en plus dansantes et hypnotiques au fil des années, si bien qu’il n’est pas à exclure que les nouveautés qu’il présentera à Jazz au Peuple y suscitent une véritable transe collective.
Andrina Bollinger
Samedi 23.08 | 22h | Usine à Gaz
Andrina Bollinger n’est jamais vraiment seule en scène. Autrice, compositrice, chanteuse et poly-instrumentiste, la Zurichoise se démultiplie pour ajouter toujours plus de dimensions à son art, au point d’incarner à la fois l’idéal pop de la self-made woman et l’une des valeurs cardinales du jazz : l’expérimentation. Avec une mélancolie et une créativité qui évoquent le premier album à fleur de peau de The Dø et les performances vocales et percussives de Camille, elle enjoue et déjoue les émotions qui agitent le quotidien. Ses moindres mots, ses moindres notes, ses moindres gestes sont taillés dans l’étoffe dont sont faits ses rêves.