JAZZ AU PEUPLE
Espuma Antigua, Matthieu Michel & Colin Vallon, Louis Matute Large Ensemble
ESPUMA ANTIGUA – 19H
Flora Ageron – voix, flûte, fx Beatriz Raimundo – violoncelle Erwan Valazza – guitare Nathan Vandenbulcke – batterie
Faut-il présenter Espuma Antigua comme un quatuor ou un quartet ? Formé en 2018, l’ensemble a réussi à trouver l’équilibre entre jazz et classique en cultivant une admiration irrévérencieuse pour le répertoire baroque. Sans batterie et sans guitare, comment faire sentir le swing de Purcell ? comment faire ressortir les accents afro-cubains de Caccini ? La chanteuse Flora Ageron, la violoncelliste Beatriz Raimundo et le guitariste Erwan Valazza, rejoints dans la conception et la réalisation de leur deuxième album par le batteur Nathan Vandenbulcke, ont su trouver dans les virtualités des œuvres de leurs illustres devanciers les linéaments de chansons à la fois nouvelles et anciennes, éphémères et patrimoniales.
MATTHIEU MICHEL & COLIN VALLON – 20H30
Matthieu Michel – trompette, bugle Colin Vallon – piano
Existe-t-il quelque chose de plus important que le dialogue ? Se tenir à portée de souffle, vibrer sur la même longueur d’onde, penser à l’unisson ? Le pianiste Colin Vallon et le trompettiste Matthieu Michel ont bien compris que ce que l’on échange, c’est toujours plus que ce que l’on a. Quand leurs voix d’acier et de laiton se cherchent, se trouvent et se mêlent, elles deviennent alors des appels du pied, des signes d’intelligence, des preuves de confiance. Écouter ces deux figures incontournables du jazz européen aide à réaliser que l’amitié et le jazz puisent à une même source : l’improvisation.
LOUIS MATUTE LARGE ENSEMBLE – 22H
Louis Matute – guitare Léon Phal – saxophone Zacharie Ksyk – trompette Andrew Audiger – piano Virgile Rosselet – contrebasse Nathan Vandenbulcke – batterie
Louis Matute est un passeur de culture, l’un de ces artistes qui s’appuient sur les similarités pour célébrer les différences. En puisant dans la bossanova, la guajira et la salsa, le guitariste genevois d’origine hondurienne évoque ses rêves et ses souvenirs, ses idéaux et ses racines, partageant aussi bien leurs éléments les plus fondamentaux que leurs nuances les plus subtiles. Il le répète : le chant est le principe de toute sa musique, que la mélodie soit exprimée par des cordes vocales ou celles de sa guitare, parce qu’il est le meilleur moyen d’exprimer les moindres variations de l’âme et que la beauté se loge dans les détails.